Les pratiques écologiques individuelles: effet de mode ou véritable choix ?

Les pratiques écologiques sont aussi pour de plus en plus de personne un moyen de s'identifier dans la société. Cela se ressent aujourd'hui dans tous les magasins où il est possible d'acheter tout type de produit ayant une connotation verte que ce soit dans l'alimentation ou dans l'automobile par exemple. On peut donc dire que la société de consommation dans laquelle nous vivons a su s'adapter à cette tendance, et que la protection de l'environnement offre la possibilité de consommer plus.

Cela peut s'avérer être une menace pour certaines personnes qui pensent que la solution au problème environnemental est de limiter la consommation. 

Nous pouvons donc conclure en disant que si beaucoup de gens font des gestes quotidiennement en faveur de l'environnement en limitant leur consommation, d'autres y voit un moyen de consommer différemment pour s'identifier.

Pour Nicolas Hulot, personnalité de l'écologie en France, agir en faveur de l'environnement n'est pas un effet de mode mais au contraire des convictions que certains défendent. Ces convictions dépassent le contexte environnemental, Hulot fait des observations au niveau global en parlant d'un système consumériste en désaccord avec l'environnement. Il parle dans cet extrait de la limite que l'homme doit s'imposer au niveau écologique comme il existe déjà au niveau fiscal, ou juridique par exemple. On peut donc dire que pour lui, les pratiques écologiques consistent à respecter certaines limites et à contrôler la tendance ultra-consumériste propre à notre société postmoderne. Nicolas Hulot pense que l'homme de manière individuelle est capable d'agir en faveur de l'environnement, et que ce mouvement écologiste grandissant n'est pas du à un effet de mode mais plus à une prise de conscience collective.

Du nouveau chez Système U ! En effet, les "Nouveaux Commerçants"

proposent cette semaine un catalogue entier consacré aux produits Bio. 

Du 9 au 15 avril, les clients bénéficieront d'un large choix de produits Bio et ce à un prix raisonnable. En effet, la principale faiblesse des produits est leur prix. Celui-ci varie entre 15 et 20% plus chère que les prix des produits non bio. Ce type d'opération vise à attirer de nouveaux clients qui en temps normal ne sont pas consommateurs de ce type de produits. 
On pourait penser que la grande distribution essaie de surfer sur cette vague du Bio et de l'écologie cependant certaines enseignes comme Système U n'hésite pas à prendre position par exemple en refusant de commercialiser des especes rares de poissons. 

La grande distribution ne pratique donc pas le greenwashing, pratique qui est souvent attribué à de grandes entreprises qui se veulent "éco-responsable"  mais qui ne respecte en aucun cas l'environnement. 

La mise en place de ces catalogues entierement consacrés aux produits bio montre bien l'importance de l'écologie dans notre société actuelle. A la suite des scandales sanitaires de ces dernieres semaines, les consommateurs sont aussi de plus en plus soucieux de savoir ce qu'ils mangent.

Aujourd'hui la pratique écologique d'un point de vue individuelle passe par la consommation de produits "Bio". On remarque que depuis de nombreuses années les grandes surfaces se sont adaptées à cette nouvelle demande, c'est donc pour cela que je suis allé à la rencontre d'un directeur de supermarché.

Julien: Bonjour M. Costantini, je vous remercie de m'accorder cet entretien afin de m'éclaircir sur la consommation de produits Bio.
Alors dites-moi, peux t'on parler d'un effet de mode ?

M. Costantini: Bonjour Julien, alors oui et non, en effet la mode des produits Bio est très récente cependant on remarque une constante croissance de la vente de ces produits. 

J: Daccord, donc concrètement qu'elles ont été les actions que vous avez menés afin de repondre à cette demande? 

M.C. : Afin de rempondre au mieux à cette demande, nous avons décidé de rassembler l'ensemble des produits Bio que nous proposions dans un seul et même linéaire car certains clients font leurs courses entierement au rayon Bio, la création de ce nouveau rayon a donc facilité la mise en valeur de ces produits.

J: C'est donc la seule action que vous avez mené ? 

M.C. : Non, concernant les fruits et légumes, le chef de rayon met en place de façon réguliere des opérations sur des produits bio qu'il selectionne auprès de producteurs locaux. 

J.: Sur cette photo qui montre votre rayon "bio", on ramarque un important nombres de référencements..

M.C. : En effet nous travaillons beaucoup sur la gamme proposée afin de couvrir un maximum de demandes, certains produits sont proposés grâce à des partenariats avec des fournisseurs directs. Par exemple, nous proposons des farines Bio qui viennent d'une entreprise drômoise. 

J: Je vous remercie de votre accueil et d'avoir répondu à mes questions M. Costantini.

M.C. : De rien Julien, merci à bientôt. 

Avant toute chose, il apparait nécessaire de préciser ce qu'est l'écologie. Selon le Petit Larousse, l'écologie se définie comme "la science qui étudie les relations des êtres vivants avec leur environnement". Depuis quelques années, cette science prend de plus en plus d'importance dans notre quotidien et dans notre consommation.

En effet, l'état de notre environnement fait de plus en plus parler aujourd'hui. De cette importance grandissante de la question de l'écologie est né l'écologisme qui est un courant de pensée visant à protéger notre environnement face aux nuisances de la société industrielle et de la surconsommation. Même si la dégradation de notre environnement est un fait aujourd'hui, le débat écologique reste fondamental. Les problèmes écologiques sont-ils si graves ? Et surtout, l'individu peut-il changer le cours des choses ou au contraire est-il impuissant ? Pouvons nous aujourd'hui faire marche arrière ? Nous verrons à travers plusieurs articles les différents courants de pensée sur ce sujet en essayant de répondre à cette question : Les pratiques écologiques individuelles sont-elles un effet de mode ou un véritable choix ?